La compétitivité d’une entreprise est
devenue une condition nécessaire de survie.
Le management de la qualité doit donc tout
mettre en œuvre pour utiliser et produire une qualité des produits ou services
de l’entreprise qui contribue, de la manière la plus efficiente possible, à sa
compétitivité. (Qualité compétitive)
Mais cette usage et production de la
qualité ne doit pas se faire sans assurer une répartition équitable entre les
efforts et les gains des parties prenantes de l’entreprise.
Cette recherche d’équité peut devenir un
facteur essentiel de la production et de l’usage de la qualité compétitive.
Le management de l’association de ce
vecteur de compétitivité, avec le respect des répartitions des efforts et des
gains, est nommé : Qualité socio Compétitive
La « Qualité Socio Compétitive » d’un
projet de percée d’un marché, est l’association de la « qualité compétitive » du produit ou service destiné
à percer le marché et de «
l’équiqualité » de la répartition des efforts et des gains entre les propriétaires du projet et
ses autres parties prenantes.
La Qualité socio Compétitive est composée
par :
·
des
espérances de satisfaction des propriétaires et du marché, provoquées par
l’objectif du projet, et qui justifient
les efforts demandés pour en bénéficier, à partir de quatre critères :
o
le niveau de
confiance
du marché dans la capacité de la
prestation à répondre à des besoins qui ne peuvent pas être couverts par la
concurrence ;
o
la valeur du
supplément de bénéfice de l’usage de la prestation par rapport à ceux
produits par l’usage de prestations concurrentes ;
o
la conformité aux exigences
sociétales et aux exigences et conventions du marché ;
o
le niveau de
contamination par
le marché.
·
la
confiance dans la capacité du système de production du projet à se conformer à
l’objectif ;
·
la
conformité du résultat du projet par rapport à son objectif ;
·
le
niveau de satisfaction des espoirs initiaux par la perception des effets
produits au cours de l’usage de la prestation.
·
des
jugements qualité des propriétaires et autres parties prenantes du projet
portant sur la répartition des efforts et des gains entre toutes les parties concernées qui comportent :
o
un
jugement a priori :
§
de
la satisfaction de la répartition programmée;
§
de
son niveau de confiance dans la capacité du système de répartition de l’action
à réaliser cette répartition ;
o
un
jugement évolutif au cours de la production et de l’usage de l’action :
§
des
chances de maintien de la satisfaction initiale de la répartition
programmée ;
§
du
niveau de confiance qui peut encore être accordé à la capacité du système de de
répartition à réaliser la répartition programmée ;
o
un
jugement final synthétique à l’issue de l’usage de l’action
§
de
la satisfaction réelle de la répartition ;
§
de
la capacité du système de répartition à
reproduire une situation analogue, ou plus satisfaisante ;
Cette nouvelle approche du management de
la qualité doit faire converger les enjeux économiques et sociaux de
l’entreprise, et créer une dynamique de progrès basée sur de véritables
coalitions d’intérêts.
Des
développements méthodologiques seront prochainement publiés.
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