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mercredi 17 mars 2021

Une synthèse des évolutions actuelles du management de la qualité

 

Les principales évolutions du management de la qualité, en cette première partie du vingt et unième siècle, sont portées par les courants socioéconomiques suivants :

  • Les nouvelles finalités de l’usage de la qualité exprimées par les dirigeants des entreprises.
  • Les nouveaux comportements de consommation des parties prenantes.
  • La fin du taylorisme dans l’organisation du travail.
  • La nécessaire flexibilité des systèmes de production des produits.
  • L’importance croissante des services associés aux produits dans les prestations offertes aux parties prenantes.
  • L’accélération des innovations technologiques.
  • Le renforcement des exigences sociétales dans l’écosystème de l’entreprise.
  • La plus grande valorisation de la contribution humaine à la production de la valeur dans l’entreprise.
  • La puissance des systèmes d’informations. 

L’ensemble de ces courants modifie en profondeur l’écosystème de l’entreprise, et par conséquence celui du management de la qualité, sans modifier les fonctions principales du système de management de la qualité qui restent pour l’instant des invariants. En revanche, il entraîne de profondes évolutions dans la manière de les produire.

Les acteurs, que l’entreprise doit satisfaire pour bénéficier de leurs contributions à son capital, sont ses parties prenantes, c’est-à-dire les acteurs de son écosystème qui réalisent des relations d’échanges avec elle.

Pour nommer les fonctions principales invariantes du système de management de la qualité, nous avons besoin de rappeler notre définition de certains concepts :

Le capital qualité d’une entreprise est la valeur attribuée par la gouvernance à son appréciation des réponses des ressources propres de l’entreprise à ses exigences et attentes portant sur leur capacité : à produire les potentiels et rayonnements qualité des prestations que l’entreprise offre à ses parties prenantes, pour obtenir de leur part les contributions les plus performantes possibles à la réalisation de sa politique

Le potentiel qualité d’une prestation est l’ensemble des caractéristiques de la prestation et de son système de production qui sont conçues pour avoir un certain impact sur la qualité qui sera attribuée par les parties prenantes qui bénéficieront de la prestation

Le rayonnement qualité d’une prestation est la diffusion des informations destinées à valoriser son potentiel qualité auprès des parties prenantes bénéficiaires.

L’élasticité qualité d’une partie prenante est le processus de réaction de la partie prenante à l’impact du rayonnement qualité d’une prestation par la production des contreparties souhaitées par l’entreprise.

Les fonctions principales invariantes du système de management de la qualité peuvent alors se modéliser de la manière suivante :

  • Choisir un scénario de l’évolution du capital qualité de l’entreprise qui contribue, de la manière la plus efficace, à la réalisation de sa politique en puisant le moins possible dans ses réserves en capital.
  • Finaliser les spécifications des potentiels qualité des prestations offertes par l’entreprise à ses parties prenantes qui permettent de réaliser le scénario précédent.
  • Concevoir les systèmes de production et de rayonnement qualité de ces potentiels qualité en investissant une partie du capital qualité de l’entreprise.
  • Réguler les projets de transformations des systèmes de production des potentiels qualité des prestations pour assurer les impacts sur les élasticités qualité des parties prenantes qui conduisent à des retours sur investissements conformes au scénario de l’évolution du capital qualité.
  • Qualifier les aptitudes des systèmes de production résultant de ces transformations à produire les nouveaux potentiels et rayonnement qualité des prestations conformément à leurs spécifications.
  • Réguler les processus des systèmes de production des potentiels qualité et de leur rayonnement qualité, ainsi que les impacts sur l’élasticité qualité des parties prenantes pour assurer la réalisation du scénario.
  • Réguler les productions et fournitures des contributions attendues des parties prenantes au capital qualité de l’entreprise.
  • Evaluer des impacts des productions des potentiels et des rayonnements qualité sur le processus d’évolution du capital qualité de l’entreprise.
  • Evaluer les impacts de ce capital qualité sur la réalisation de la politique de l’entreprise.
  • Réaliser des bilans périodiques et assurer la trace des événements les plus significatifs. 

Les évolutions sur la manière de produire ces fonctions principales s’appuient sur :

  • De nouvelles modélisations du jeu socioéconomique de la qualité intégré à toute relation d’échanges avec une partie prenante.
  • De nouvelles méthodologies permettant d’élaborer des tactiques dans ce jeu de la qualité.
  • De nouvelles méthodologies de réactivité à l’observation, et à l’écoute des évolutions des élasticités qualité des parties prenantes.
  • De nouvelles méthodologies de régulation des projets de transformations des systèmes de production des potentiels et rayonnements qualité des prestations.
  • De nouveaux modes d’implication individuels et collectifs des parties prenantes dans la coproduction des potentiels et rayonnements qualité des prestations de l’entreprise.
  • Les nouvelles technologies de l’information.

Ces évolutions restent compatibles avec les principes généraux des référentiels normatifs ou des prix d’excellence.

 

 

 

lundi 6 avril 2015

Les grandes catégories de « tactiques qualité »


La qualité est une composante intrinsèque de tout échange entre deux acteurs socio-économiques. Elle se caractérise par une appréciation particulière, par chacun des deux acteurs en présence, des prestations fournies par l’autre au cours de l’échange.

Cette appréciation de chaque acteur, est :

« un jugement synthétique des prestations susceptibles d’être reçues, ou reçues au cours de l’échange, qui exprime une espérance de satisfaction, ou une satisfaction, de certaines attentes ou besoins, dont la valeur est plus importante que celle accordée aux efforts fournis pour en bénéficier. »

C’est une forme particulière d’espérance de gain, ou de gain, qui rend possible l’échange et qui permet éventuellement sa reproduction.

C’est la raison pour laquelle on dit encore que la Qualité est un jeu à somme positive.

Sans qualité pressentie, ou ressentie, il n’y a pas d’échange ou il n’y a pas reproduction de l’échange.

Or l’Economie, comme la vie sociale ne repose que sur des relations d’échanges.

Par conséquent la Qualité est l’énergie de base de tout échange. C’est elle qui est « la source de valorisation » de tout échange.

Mais le terme « qualité » semble aujourd’hui ringard, passé de mode. Il a été trop utilisé dans la deuxième partie de vingtième siècle en lui donnant des sens tellement différents qu’il a perdu le sens premier rappelé ci-dessus. Il est socialement et économiquement dévalorisé.

Les plus optimistes humanistes pensent qu’il est remplacé  par des déclinaisons moins générales, et plus opérationnelles, qui sont économiquement plus utiles, comme la RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale), le QSE (Qualité, Sécurité, Protection de l’Environnement), le six sigma, etc.

Les plus pessimistes pensent qu’il n’est devenu qu’un slogan commercial pour occuper massivement et rapidement, mais non durablement, un marché. (Politique de la terre brulée). La prolifération de pseudo labels entre dans cette catégorie de démarches.

D’autres, plus rationnels, ramènent la Qualité à une maîtrise apparente, ou démontrée rationnellement, des risques, pour créer la confiance, entre les acteurs, qui est nécessaire à la réalisation de l’échange. (Prolifération de normes)

La réalité est comme toujours plus complexe.

Les différentes tendances décrites précédemment se rencontrent effectivement sur le terrain. Elles jouent le rôle qui leur est dévolu avec, souvent, une bonne efficacité.

Elles se complètent par quatre autres grandes tactiques qualité qui sont des tendances plus proches du sens initial du terme Qualité et qui reposent essentiellement sur les mises et les gains du jeu de la Qualité. Elles peuvent se décrire de la manière suivante :

  • la réduction de la valeur perçue des efforts à fournir pour se procurer et utiliser une prestation sans modifier la valeur à accorder aux espérances de satisfaction des attentes ou besoins. C’est la compétitivité par les prix de vente et la recherche d’une meilleure productivité.
  • la séduction qui fait espérer une satisfaction plus grande d’attentes ou de besoins non couverts. C’est le recours à l’innovation.
  • la proposition de services associés qui réduisent la valeur perçue des efforts à fournir malgré l’augmentation des prix à payer.
  • la permanence assurée d’une satisfaction classique d’attentes ou de besoins dont la valeur justifie celle accordée aux efforts à fournir pour se procurer et utiliser les prestations reçues.

Ce sont autant de tactiques qui dépendent de stratégies et de politiques d’entreprises différentes.

La manière de produire la qualité dans les entreprises est très différente d’une catégorie de tactiques qualité à l’autre.

Malheureusement les professionnels de la qualité ne savent pas toujours préconiser les méthodes opérationnelles de production de la qualité adaptées à chacune de ces catégorie de tactique.

vendredi 30 novembre 2012

Qualité compétitive et innovation

L’innovation et la qualité sont deux moyens pour renforcer la compétitivité d’une entreprise.

Ces deux concepts sont intimement associés, à juste titre, dans les discours des responsables politiques et des économistes qui cherchent des solutions pour relancer la croissance par la compétitivité.

Mais les chefs d’entreprises ne savent pas toujours : « comment utiliser la qualité pour renforcer la compétitivité par une démarche d’innovation qui risque de se confronter à une pression concurrentielle ».

Pour se donner toutes les chances de mettre une démarche d’innovation au service de la compétitivité des entreprises, nous proposons d’intégrer aux systèmes de management des processus d’innovations de nouveaux mécanismes qui sont regroupés sous l’appellation : « qualité compétitive ».

On peut résumer préciser le sens donné à ce concept de la manière suivante :

La qualité compétitive est activée dans l’entreprise par des tactiques particulières.
Ces tactiques reposent sur le « jeu de la qualité » dans les échanges socio économiques qu’on peut énoncer par:

Obtenir la meilleure qualité possible de ce qu’on reçoit, par la production de la qualité perçue de ce qu’on fournit.

Ces tactiques particulières du jeu de la qualité sont destinées à produire une qualité perçue qui doit être jugée, par les bénéficiaires visés qui vont la percevoir, comme plus attractive que celle qui est produite par les concurrents, malgré les contreparties qu’on leur demande pour réaliser les gains espérés.

On peut appliquer ces tactiques dans toutes les relations d’échanges qu’on développe avec ses parties prenantes. (Clients, salariés, investisseurs, fournisseurs)

Ces jugements recherchés de la part des parties prenantes sont appelés : « jugements qualité compétitifs »

La qualité compétitive d’une prestation est donc une qualité perçue de la prestation, par ses bénéficiaires potentiels, qui provoque de leur part des jugements qualité compétitifs.

Les tactiques particulières qui utilisent la qualité perçue pour assurer la création de facteurs de compétitivité s’appellent : « tactiques qualité compétitives » (TQC).

Il existe des méthodologies nouvelles qui aident les entreprises à intégrer des tactiques qualité compétitives dans leurs démarches d’innovation, et à les déployer dans les processus qui les réalisent.
Le succès de l’usage de ces méthodologies repose en grande partie sur la culture qualité des acteurs de l’entreprise qui sont impliqués dans ces processus.

Ce nouvel usage de la qualité, qui est naturel, et souvent présent de manière empirique dans les entreprises qui ont engagées des politiques de renforcement de leur compétitivité par l’innovation, se développe dans le monde entier.

On les rencontre encore peu dans les entreprises qui se créent en cherchant à s’ouvrir un marché par une innovation. Pourtant les expériences que nous avons pu réaliser dans ce domaine conduisent à des succès remarquables.

D’une manière plus générale, cet usage de la qualité revalorise les services qualité des entreprises, en les impliquant plus directement dans la création de la valeur ajoutée.

Nous publions dans le courant du mois de janvier 2013 un nouveau livre intitulé : « Competitives Quality strategies ». Il est rédigé en anglais et publié par les éditions anglo américaines ISTE.

Ce livre présente les fondements conceptuels et méthodologiques de la qualité compétitive.



Nous réalisons également des conférences qui exposent les grands principes de la qualité compétitive, et nous aidons les entreprises à les mettre en application par des activités de conseil et de formations internes.

Toutes les demandes de renseignements doivent être adressées à l’adresse :




dimanche 22 mai 2011







Le T-scar management

Auteur Pierre Maillard

Le T-scar management est une nouvelle pratique moderne du management de la Qualité qui est née des mutations de notre environnement socio économique.

Cette nouvelle forme de management de la Qualité est une synthèse des pratiques du « Total Quality Management » (TQM) par les entreprises les plus performantes au niveau international.

Elle a été globalement modélisée dans le livre que nous venons de publier sous le titre

« Les pratiques performantes du TQM »

Ce livre est diffusé en France par les éditions Hermès et Lavoisier. Une version anglaise devrait voir le jour dans les mois à venir.www.lavoisier.fr/livre/h3199.htm

Les principales caractéristiques du T-scar management peuvent se résumer de la manière suivante.

Le but du T-scar management est de permettre aux entreprises d'utiliser le mieux possible la Qualité comme énergie, pour renforcer les liens avec leurs « parties prenantes », afin d'obtenir de leur part les ressources dont elles ont besoin pour réaliser leurs politiques de développement ou de survie.

Les logiques qui font l'originalité du T-scar management peuvent se décrire par les cinq principes suivants.



                      P1


· Pour réaliser sa politique de survie ou de développement, l'entreprise doit utiliser la « Qualité » comme une source d'énergie qui renforce ses liens avec tous les acteurs socio économiques de son environnement susceptibles de lui fournir des ressources.





                    P2


· Le T-scar management doit être une démarche permanente qui, consiste à provoquer certains types de perceptions de la part de ces acteurs socio économiques pour les inciter à entrer en relation, ou accentuer leurs relations, avec l'entreprise et lui fournir des ressources qui répondent à certains critères qui permettent à l'entreprise de les utiliser de la manière la plus efficiente pour réaliser sa politique.











                    P3

· Les perceptions des acteurs socio économiques visées par le T-scar management, et qui doivent être provoquées par les activités de l'entreprise et les prestations qu'elle leur offre en contrepartie des ressources qu'ils lui fournissent, portent uniquement sur :
  • les espérances de satisfaction par l'usage des prestations, (S)
  • la confiance (C) dans la capacité des prestations à réaliser les performances annoncées, 
  • leur accessibilité (A) aux prestations et à leurs usage
  • la rentabilité (R) des efforts fournis pour se procurer, s'approprier, et utiliser les prestations.




                  P4


· Le T-scar management doit également servir à définir les exigences à imposer aux caractéristiques des ressources fournies par les acteurs socio économiques avec lesquels l'entreprise entretient ou développe ses relations afin de pouvoir les utiliser avec le maximum d'efficience pour réaliser sa politique.




                P5


· Le T-scar management doit agir sur toutes les relations de l'entreprise avec les acteurs socio économiques qui lui fournissent des ressources.




Le modèle et les principes méthodologiques que nous préconisons dans le livre n'ont rien d'original. Ils correspondent à des organisations, à des enracinements culturels, et à des pratiques, que nous avons pu observer et contribuer à mettre en place dans la plupart des entreprises actuellement leader dans leur secteur d'activités.

Nous n'avons fait que construire un guide pour intégrer le T-scar management dans une entreprise en réalisant une synthèse des pratiques les plus performantes.


Nous constatons tous les jours en aidant les entreprises à s'approprier ces principes méthodologiques qu'elles possèdent implicitement et naturellement les germes de cette nouvelle approche de la Qualité.

Contacter l'auteur du livre pour tout commentaire sur le livre ou demande d'explications