Pour parler de qualité du management il faut
savoir qui sont les clients du manager.
Ce sont évidemment les parties prenantes
dont il attend des services qui lui permettent d’assumer ses responsabilités.
Comme toujours il est face à une chaîne
d’acteurs liés entre eux par des relations de type « client, fournisseur ».
Cette chaîne se termine par les acteurs externes à l’entreprise qui achètent
les prestations, ou qui lui fournissent des ressources.
Les premiers maillons de la chaîne sont
les salariés de l’entreprise situés dans son territoire managérial.
Si la qualité des prestations qu’il
propose à ces salariés n’est pas bonne, il ne peut pas espérer obtenir une
qualité des contreparties qu’ils lui fournissent, qui soit conforme à ses
attentes.
On ne peut pas demander à d’autres de
produire de la qualité si on montre qu’on ne la produit pas soi-même. La
qualité est un jeu « gagnant, gagnant »
La production de la qualité sous la
contrainte débouche sur une qualité de la production à minima incompatible avec
la qualité imposée par les pressions actuelles de la concurrence.
Le bien-être au travail n’est donc
pas un cadeau aux salariés, ni un vecteur d’image. C’est devenu une condition
nécessaire pour la survie des entreprises. Ce bien-être est aussi bien
immatériel que matériel.