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dimanche 22 mars 2015

Les différentes classes de parties prenantes d’une démarche d’innovation


Une partie prenante d’un projet innovant est un acteur avec lequel le projet a besoin de réaliser des échanges  pour atteindre ses objectifs.
 

C’est sans doute les démarches d’innovation qui ont le plus grand nombre de classes de parties prenantes différentes.

Une démarche d’innovation fait prendre plus de risques que d’autres processus à la plupart de ses parties prenantes.

Par conséquent une démarche qualité, intégrée à un processus d’innovation, doit, pour toutes les parties prenantes :

  • rendre les espérances de bénéfices plus importants que ce que la concurrence peut proposer,
  • faire accepter les risques en les relativisant par rapport à l’importance des bénéfices espérés.

 

 
Les principales parties prenantes d’un projet innovant peuvent se décomposer en plusieurs classes :
·         Le marché potentiel de l’innovation
·         Les acteurs qui exploiteront l’innovation
·         Les acteurs qui contribuent à son existence
·         Les régulateurs sociétaux
 

 

Le marché potentiel de l’innovation est composé d’une chaîne d’acteurs qui bénéficieront de prestations qui découlent de l’innovation :

  • Les utilisateurs finaux des produits ou services qui intègreront l’innovation
  • Les intermédiaires qui faciliteront l’accès de ces produits ou services aux utilisateurs finaux. (Distributeurs, vendeurs, acheteurs, etc.)

Les exploitants de l’innovation sont :

  • Les dirigeants du système de production qui concevra, commercialisera, et réalisera les prestations qui intégreront l’innovation 
  • Les investisseurs du système de production 
  •  Les salariés du système de production qui concevront les prestations qui intégreront l’innovation.

Les contributeurs au projet sont :

  • Les investisseurs de la démarche d’innovation
  • Les membres de l’équipe qui réalisera le projet
  • Les fournisseurs externes de moyens qui alimentent le projet
  • Les sous-traitants du projet

Les régulateurs sociétaux sont :

  • Les Pouvoirs Publics
  • Les structures déléguées chargées de surveiller l’application des règles sécuritaires ou sociétales des Etats

Toutes ces parties prenantes sont des « fournisseurs » du projet au sens où des relations d’échanges directes s’instaurent entre elles et le projet, et l’alimentent en ressources financières, matérielles, informationnelles, et humaines.

Une démarche qualité intégrée à un projet d’innovation intervient dans les échanges avec chacune de ces classes de parties prenantes.

Elle s’intéresse d’abord au marché potentiel de l’innovation, puis aux acteurs qui l’exploiteront, et à ceux qui contribuent à son existence, et enfin aux régulateurs sociétaux.

Les relations d’échanges sont très différentes d’une classe de parties prenantes à l’autre.

Pour chaque classe de parties prenantes, le projet peut se faire aider par des services où organismes spécialisés. (Fonction : marketing, achats, ressources humaines, juridique, financière, QHS, etc.)

 

dimanche 1 février 2015

L’usage global simple et rentable de la qualité pour innover


Les dix principes de bon sens pour utiliser la qualité dans les démarches d’innovation avec le plus de simplicité et de rentabilité :

1/ Bien identifier tous les acteurs qui vont jouer un rôle dans la réussite du projet

2/ Caractériser les exigences qui conditionnent leur collaboration au projet

3/ Imaginer quelles attentes supplémentaires pourraient être satisfaites pour qu’ils soient séduits par le projet au point d’accepter les risques d’échecs inévitables du projet qui les empêcheraient de sauver leur mise

4/ Localiser dans les activités du projet les sources de prestations du projet qui s’adressent à ces acteurs pour qu’ils portent des jugements sur la qualité du projet qui les confortent dans leurs engagements

5/ Définir les spécifications de ces prestations qui permettent d’assurer ces jugements qualité

6/ vérifier que ces spécifications sont capables de produire les effets escomptés

7/ Contrôler la production de ces spécifications pour rendre acceptables les risques de non conformités

8/ Compenser les non conformités perçues par ces acteurs qui sont passées à travers les mailles du filet

9/ Vérifier le plus souvent possible que les modes d’utilisation de la qualité dans les relations avec ces acteurs sont les bons

10/ Corriger rapidement lorsque ces modes d’actions ne semblent pas les plus pertinents

Ces principes doivent s’appliquer naturellement sans avoir recours à d’autres méthodologies que celles qui sont utilisées dans le projet. Seul le bon sens doit guider les actions des membres de l’équipe projet qui appliquent ces principes.

Le chef de projet doit veiller à ce qu’ils soient systématiquement appliquer.

Ces principes conditionnent le succès des démarches d’innovation. Ils peuvent s’appliquer partout et en particulier dans les incubateurs.

dimanche 11 janvier 2015

mon nouveau livre : "L'innovation réussie par la qualité"

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon nouveau livre intitulé  :

"l'innovation réussie par la qualité"
Editions ISTE

Pour plus d'informations utiliser le lien suivant :


http://iste-editions.fr/products/l-innovation-reussie-par-la-qualite





mercredi 12 novembre 2014

conférence sur le rôle du management de la qualité dans un processus d'innovation


 

 

J’ai le plaisir de vous inviter à ma prochaine conférence sur le thème :

L’innovation réussie par la qualité

Elle se déroulera le 19 Novembre de 14 heures à 17 heures  dans le cadre du mois de la qualité organisé par le Mouvement Français de la Qualité.

Elle est gratuite et les inscriptions se font à l’adresse suivante :


 

Le but de cette conférence est de présenter les grands principes méthodologiques appliqués actuellement dans de nombreuses entreprises qui utilisent la qualité pour assurer le succès de leurs démarches d’innovation.

 

mercredi 5 novembre 2014

Les tactiques qualité en période de crise économique


En situation d’offre supérieure à la demande, et de baisse du pouvoir d’achat de ses marchés, l’entreprise cherche naturellement à diminuer ses prix de vente pour rendre ses prestations accessibles par les marchés et pour faire la différence par rapport à la concurrence.

Cette politique induit inévitablement une baisse du niveau de qualité de ses prestations.

Les causes sont multiples :

·         Réduction des prix de revient qui dégrade systématiquement la qualité produite

·         Démotivation des salariés qui augmente le nombre des non conformités

·         Argumentaire commercial basé sur des annonces qui vantent des performances et des usages impossibles

Les risques de cette tactique qualité, voulue ou subie, semblent acceptables lorsque la concurrence agit de la même manière. Mais ce repli du niveau de qualité ne peut produire des effets économiques sur l’entreprise qu’à court terme et dégrade pour longtemps son image. En termes de notoriété l’entreprise change de catégorie pour très longtemps, et elle devra fournir des efforts considérables, voire impossibles, pour rentrer à nouveau dans la catégorie supérieure où elle était positionnée.

Les responsables des entreprises qui adoptent ces politiques ont l’impression de ne pas avoir d’autres issues possibles pour s’en sortir.

Les donneurs de leçons proposent systématiquement, pour éviter ce genre de situations de réagir en renforçant la compétitivité par l’innovation. Et les responsables politiques n’hésitent pas à proclamer que le salut de l’entreprise passe par « l’innovation technologique ».

Ces suggestions sont le plus souvent de la même nature que les lavements proposés par les médecins de  Louis XIV pour soigner sa gangrène.

L’innovation technologique est un investissement hasardeux à long terme. Les situations de crise imposent des solutions à court terme.

L’entrepris à en réalité deux moyens pour sortir de l’impasse :

·         Exploiter ses gisements de « sérendipité »

·         Abaisser en toute transparence le niveau annoncé de la qualité de ses prestations en associant une baisse des prix justifiée, et renforcer la capacité de l’entreprise à systématiquement respecter ce niveau de qualité et maintenir le niveau de qualité antérieur pour certaines prestations en maintenant les prix de vente

La sérendipité est l’exploitation de la perspicacité des salariés pour proposer des innovations simples et rapides à mettre en œuvre pour redonner une plus forte valeur d’achat aux prestations de l’entreprise.

L’abaissement maîtrisé du niveau de qualité doit se faire sans dégrader les réponses aux attentes qui ont fidélisé la clientèle. La confiance des clients dans la conformité des prestations au nouveau niveau qualité annoncé doit être renforcée.

Le maintien du niveau de qualité antérieur sans abaisser les prix de vente pour des prestations qui s’adressent à un segment de marché plus solvable, conditionne le retour après crise à la situation antérieure. (Niche stratégique)

Cette évolution des tactiques qualité impose de différencier d’avantage les prestations par leur niveau de qualité en segmentant les marchés. Cette diversification a un coût qu’il faut prendre en compte.