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vendredi 6 janvier 2012
La qualité : la solution pour réindustrialiser la France
On pensait que la qualité était devenu un concept ringard qui avait eu son heure de gloire au cours des trente glorieuses.
On croyait que nos entreprises avaient suffisamment investi dans ce domaine, et qu’il était urgent de passer à un autre sujet plus proche des préoccupations économiques à court terme.
Et puis voilà qu’à court d’idées nouvelles pour sortir de la crise, on redécouvre l’utilité de la qualité comme facteur de compétitivité.
Tant mieux pour celles et ceux qui n’ont pas cessé d’œuvrer pour poursuivre en France le développement de la qualité dans les entreprises.
Mais on doit rapidement se poser la question des raisons qui ont, dans un passé récent, incité les entreprises à cesser d’investir dans ce domaine.
On doit également chercher à préciser quels sont les meilleurs usages de la qualité qui aideront dorénavant les entreprises industrielles à se développer en créant des emplois en France.
Une première réflexion, qui semble largement partagée, a tendance à incriminer un mauvais usage des normes de management de la qualité.
On leur fait jouer implicitement un rôle d’assurance de l’aptitude, de l’entreprise qui les respecte, à produire des produits conformes aux spécifications annoncées, alors que la certification de ce respect n’engage pas la responsabilité des organismes qui accordent les certificats.
On laisse croire également que le respect de ces normes est un des principaux facteurs de compétitivité, alors qu’elles ne peuvent que servir à mettre toutes les entreprises qui s’y conforment au même niveau.
Le mode d’audit qui est associé à la délivrance d’un certificat, qui est annoncé et réalisé rapidement et superficiellement, conduit à un « bachotage » qui repose principalement sur la fourniture d’une documentation qui plaît à l’auditeur.
L’entreprise doit pouvoir être guidée par des modèles ou des repères. Mais doit-on appeler ces guides des « normes » ?
Doit-on continuer à asservir les managers par une prolifération de normes ?
Est-ce qu’il ne faut pas revoir la manière de délivrer : des certificats, des labels, des marques de certifications collectives, etc… qui sont autant de signes destinés à donner confiance mais qui ne rassurent plus les consommateurs ?
Est-ce que le management de la qualité ne doit pas au contraire chercher à valoriser les atouts de l’entreprise pour offrir aux marchés des produits ou services plus attractifs que la concurrence, en mobilisant les compétences individuelles et collectives des salariés, par l’intérêt qu’ils éprouvent à participer aux projets permanents qui portent les progrès de l’entreprise ?
Est-ce que le management de la qualité ne doit pas chercher à créer une culture d’entreprise qui met naturellement la qualité au cœur des actions de production de l’entreprise, et qui par ses spécificités est un de ses principaux facteurs de compétitivité ?
Est-ce qu’il ne faut pas tout simplement revenir aux sources du management de la qualité ?
L’avenir de notre économie nationale passera inévitablement par une refonte de la manière dont il faut aider les entreprises à optimiser leur usage de la qualité.
Pierre Maillard
dimanche 22 mai 2011
Auteur Pierre Maillard
P1 | · Pour réaliser sa politique de survie ou de développement, l'entreprise doit utiliser la « Qualité » comme une source d'énergie qui renforce ses liens avec tous les acteurs socio économiques de son environnement susceptibles de lui fournir des ressources. |
P2 | >· Le T-scar management doit être une démarche permanente qui, consiste à provoquer certains types de perceptions de la part de ces acteurs socio économiques pour les inciter à entrer en relation, ou accentuer leurs relations, avec l'entreprise et lui fournir des ressources qui répondent à certains critères qui permettent à l'entreprise de les utiliser de la manière la plus efficiente pour réaliser sa politique. |
P3 | >· Les perceptions des acteurs socio économiques visées par le T-scar management, et qui doivent être provoquées par les activités de l'entreprise et les prestations qu'elle leur offre en contrepartie des ressources qu'ils lui fournissent, portent uniquement sur :
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P4 | >· Le T-scar management doit également servir à définir les exigences à imposer aux caractéristiques des ressources fournies par les acteurs socio économiques avec lesquels l'entreprise entretient ou développe ses relations afin de pouvoir les utiliser avec le maximum d'efficience pour réaliser sa politique. |
P5 | >· Le T-scar management doit agir sur toutes les relations de l'entreprise avec les acteurs socio économiques qui lui fournissent des ressources. |
Le modèle et les principes méthodologiques que nous préconisons dans le livre n'ont rien d'original. Ils correspondent à des organisations, à des enracinements culturels, et à des pratiques, que nous avons pu observer et contribuer à mettre en place dans la plupart des entreprises actuellement leader dans leur secteur d'activités.
Contacter l'auteur du livre pour tout commentaire sur le livre ou demande d'explications
lundi 18 mai 2009
lundi 27 avril 2009
- Elles expriment (Rarement) des exigences réglementaires,
- Elles sont exigées par certains clients pour renforcer leur confiance,
- Elles peuvent servir, par une démarche volontaire, de « faire valoir » auprès de la clientèle (Souvent remplacées par le référentiel d'un label),
- Elles peuvent servir de guide pour concevoir la configuration d'un produit (souvent normes techniques), d'un service (Standards de services) ou de l'organisation de certains systèmes de l'entreprise qui contribuent à produire sa valeur ajoutée. (Exemple des normes portant sur l'organisation managériales)
- Ou bien elles sont considérées comme obligatoires avec un niveau de performances exigé. (Fonctions obligatoires)
- Ou bien elles sont classiquement présentent dans la Société, et s'inscrivent dans des conventions sociales bien codifiées. (Fonctions normées)
- Ou bien elles séduisent par leur originalité et par leur capacité à répondre à des besoins que le bénéficiaire n'ose pas exprimer comme une attente. (Fonctions attractives)
- Elles ont l'impression que leur espace de liberté diminue pour exprimer leurs spécificités et construire ainsi une notoriété attractive qui les différencie par rapport à la concurrence.
- Elles ont l'impression d'être prise dans un piège conçu par des organismes qui cherchent à « vivre sur leur dos » et qui les obligent à dépenser de l'argent sans comprendre l'utilité de ces dépenses, et sans espérer obtenir un retour sur investissement.
- Elles ont l'impression que le carcan normatif imposé est conçu par des « technocrates » qui cherchent à se valoriser à leur dépend.
- Normes attachées aux produits ou au services réalisés par l'entreprise
- Normes attachées aux modes de fonctionnement de l'entreprise
- Normes attachées à ses relations avec son environnement
- Les normes réglementaires
- Les normes imposées par les clients
- Les normes qui expriment des conventions collectives non obligatoires mais susceptibles de renforcer la confiance des clients
- Les normes qui peuvent servir de guide pour améliorer ou maintenir l'efficience des systèmes qui produisent la valeur ajoutée de l'entreprise
- Les normes qui peuvent à court terme accroître l'image de l'entreprise et son attractivité.
jeudi 5 juin 2008
Synthèse des contributions de la « Qualité » à la création de valeurs au sein d'une entreprise
Valeurs de production:
La « Qualité » contribue à éviter les dépenses d'énergie qui ne participent pas à la création directe ou indirecte de valeurs ajoutées finalisées portées par un produit ou un service. (Qualité de conformité)
Valeurs d'achats:
la « Qualité » contribue à provoquer des perceptions de confiance, d'espérance de satisfaction, et de satisfaction des clients qui les incitent à accorder les plus fortes valeurs "d'achat" dont ils disposent pour se procurer le maximum possible d'offres de prestations de l'entreprise. (Qualité de séduction)
Valeurs sociétales:
La « Qualité » contribue à introduire au cœur des responsabilités managériales des actions spécifiques de régulation et d'amélioration permanentes destinées à protéger l'environnement et à respecter les lois sociétales, en réponse aux exigences des clients, de telle manière que ces actions participent à la création de valeurs "d'achat" et à la réduction de la production inutile de valeurs de "production".
(Qualité de sécurité)
Valeurs sociales:
La « Qualité » contribue à introduire un jeu « gagnant gagnant » dans les relations managériales de l'entreprise par la réalisation, le plus naturellement possible, de l'assistance et de la reconnaissance qui est attendue par les salariés en contrepartie de l'énergie qu'ils fournissent pour que l'entreprise puisse réaliser ses finalités.(Qualité de motivation)
Valeurs d'images
La « Qualité » contribue :
- à la valorisation systématique du socle d'image d'une marque associée à un produit ou à un service ou encore à une entreprise par la définition et la production des potentiels qualité des produits ou services,
- à la focalisation des démarches d'innovation sur le renforcement des valeurs portées par les socles d'images des produits ou des services par la création de nouveaux potentiels qualité
- à la focalisation de tous les efforts de régulation de la production sur la réalisation systématique des caractéristiques des potentiels qualité qui contribuent à valoriser le socle d'image.
- à la communication destinée à renforcer les socles d'images en mettant en valeur les potentiels qualité des produits ou des services (Qualité de renommée)
Valeurs de placement
La « Qualité » contribue à fournir, par ses indicateurs, des signes qui montrent l'état de "l'équilibre dynamique" de l'entreprise, et un système de régulation global de cet équilibre. La certification de l'efficience de ce système de régulation et la communication des indicateurs qualité sont des sources de création de valeurs de "placement". (Qualité de performance durable)