C’est actuellement la forme de management de la
qualité la plus efficiente.
Elle repose sur un principe qui peut s’énoncer :
La production par un
acteur d’une entreprise de la qualité de son travail, est fonction de sa
manière de l’apprécier.
Cette appréciation
résulte de sa manière de juger la qualité qu’il produit, et la qualité des bénéfices
qu’il en retire.
Cette manière de juger la
qualité de son travail, et des contreparties, est propre à chaque individu.
Ces appréciations peuvent
porter sur le passé, le présent, et le futur.
Les appréciations qui
portent sur le passé alimentent la motivation pour continuer à produire de la
qualité, et servent de guides pour orienter les progrès individuels ou
collectifs.
Les appréciations qui
portent sur le présent alimentent la réactivité qui permet de saisir des
opportunités ou émettre des alertes.
Les appréciations qui
portent sur le futur sont des marques de confiance ou de défiance sur sa propre
capacité à produire de la qualité dans le futur ou sur les chances de
bénéficier de retours sur investissement en produisant de la qualité au
présent. Elles conditionnent les efforts programmés pour progresser ou assurer
le maintien de ses capacités à produire le même niveau de qualité.
Ces facteurs
comportementaux sont la base sur laquelle repose la maîtrise d’une qualité
programmée, et la dynamique de progrès qui utilise la qualité comme énergie.
Les évolutions sociétales
rapides, et souvent imprévisibles, auxquelles sont soumis les acteurs d’une
entreprise accentuent encore l’importance de ces appréciations individuelles et
collectives de la qualité dans la production de la valeur ajoutée de l’entreprise.
Le management de ces
appréciations de la qualité par les différents acteurs de l’entreprise, est
devenu un des principaux enjeux socio-économiques de notre Société.
Tous les managers sont
conscients de ces enjeux. Mais ils se sentent souvent désarmés pour activer cette
composante de leur management.
Elle comporte quatre
volets :
- recueillir les appréciations intrinsèques de la qualité de chaque acteur de l’entreprise ;
- estimer l’adéquation de ces appréciations aux objectifs qualité affectés à leur travail ;
- les faire éventuellement évoluer pour les rendre mieux adaptées aux missions à remplir ;
- valider les résultats obtenus.
C’est au niveau des
cellules de travail les plus élémentaires que cette forme de management doit s’exercer.
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