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vendredi 30 novembre 2012

Qualité compétitive et innovation

L’innovation et la qualité sont deux moyens pour renforcer la compétitivité d’une entreprise.

Ces deux concepts sont intimement associés, à juste titre, dans les discours des responsables politiques et des économistes qui cherchent des solutions pour relancer la croissance par la compétitivité.

Mais les chefs d’entreprises ne savent pas toujours : « comment utiliser la qualité pour renforcer la compétitivité par une démarche d’innovation qui risque de se confronter à une pression concurrentielle ».

Pour se donner toutes les chances de mettre une démarche d’innovation au service de la compétitivité des entreprises, nous proposons d’intégrer aux systèmes de management des processus d’innovations de nouveaux mécanismes qui sont regroupés sous l’appellation : « qualité compétitive ».

On peut résumer préciser le sens donné à ce concept de la manière suivante :

La qualité compétitive est activée dans l’entreprise par des tactiques particulières.
Ces tactiques reposent sur le « jeu de la qualité » dans les échanges socio économiques qu’on peut énoncer par:

Obtenir la meilleure qualité possible de ce qu’on reçoit, par la production de la qualité perçue de ce qu’on fournit.

Ces tactiques particulières du jeu de la qualité sont destinées à produire une qualité perçue qui doit être jugée, par les bénéficiaires visés qui vont la percevoir, comme plus attractive que celle qui est produite par les concurrents, malgré les contreparties qu’on leur demande pour réaliser les gains espérés.

On peut appliquer ces tactiques dans toutes les relations d’échanges qu’on développe avec ses parties prenantes. (Clients, salariés, investisseurs, fournisseurs)

Ces jugements recherchés de la part des parties prenantes sont appelés : « jugements qualité compétitifs »

La qualité compétitive d’une prestation est donc une qualité perçue de la prestation, par ses bénéficiaires potentiels, qui provoque de leur part des jugements qualité compétitifs.

Les tactiques particulières qui utilisent la qualité perçue pour assurer la création de facteurs de compétitivité s’appellent : « tactiques qualité compétitives » (TQC).

Il existe des méthodologies nouvelles qui aident les entreprises à intégrer des tactiques qualité compétitives dans leurs démarches d’innovation, et à les déployer dans les processus qui les réalisent.
Le succès de l’usage de ces méthodologies repose en grande partie sur la culture qualité des acteurs de l’entreprise qui sont impliqués dans ces processus.

Ce nouvel usage de la qualité, qui est naturel, et souvent présent de manière empirique dans les entreprises qui ont engagées des politiques de renforcement de leur compétitivité par l’innovation, se développe dans le monde entier.

On les rencontre encore peu dans les entreprises qui se créent en cherchant à s’ouvrir un marché par une innovation. Pourtant les expériences que nous avons pu réaliser dans ce domaine conduisent à des succès remarquables.

D’une manière plus générale, cet usage de la qualité revalorise les services qualité des entreprises, en les impliquant plus directement dans la création de la valeur ajoutée.

Nous publions dans le courant du mois de janvier 2013 un nouveau livre intitulé : « Competitives Quality strategies ». Il est rédigé en anglais et publié par les éditions anglo américaines ISTE.

Ce livre présente les fondements conceptuels et méthodologiques de la qualité compétitive.



Nous réalisons également des conférences qui exposent les grands principes de la qualité compétitive, et nous aidons les entreprises à les mettre en application par des activités de conseil et de formations internes.

Toutes les demandes de renseignements doivent être adressées à l’adresse :




mercredi 1 août 2012

Je réalise actuellement des conférences sur le thème

Comment mettre la qualité au service de la compétitive

But :
L’assurance de la conformité d’un produit ou d’un service à ses spécifications techniques, est actuellement rarement perçue comme un facteur de compétitivité. La concurrence est souvent, capable de réaliser le même niveau de performances.

En conséquence, la certification ISO 9001 ne contribue à la compétitivité des entreprises que dans des situations bien particulières.

Le but de la conférence est clarifier le concept de « qualité compétitive », et de présenter les principaux mécanismes managériaux qui permettent d’en faire une arme économique ;

Lieu possible : Toute la France en inter ou intra entreprises

Durée : De 2H à 2H30

Prix : 600 € (HT) + frais de déplacement

Contact : pierre.maillard@wanadoo.fr

vendredi 6 janvier 2012

La qualité : la solution pour réindustrialiser la France

Plusieurs responsables politiques et syndicaux commencent à reparler de la qualité des produits comme moyen pour relancer notre développement industriel.



On pensait que la qualité était devenu un concept ringard qui avait eu son heure de gloire au cours des trente glorieuses.

On croyait que nos entreprises avaient suffisamment investi dans ce domaine, et qu’il était urgent de passer à un autre sujet plus proche des préoccupations économiques à court terme.



Et puis voilà qu’à court d’idées nouvelles pour sortir de la crise, on redécouvre l’utilité de la qualité comme facteur de compétitivité.



Tant mieux pour celles et ceux qui n’ont pas cessé d’œuvrer pour poursuivre en France le développement de la qualité dans les entreprises.



Mais on doit rapidement se poser la question des raisons qui ont, dans un passé récent, incité les entreprises à cesser d’investir dans ce domaine.



On doit également chercher à préciser quels sont les meilleurs usages de la qualité qui aideront dorénavant les entreprises industrielles à se développer en créant des emplois en France.



Une première réflexion, qui semble largement partagée, a tendance à incriminer un mauvais usage des normes de management de la qualité.



On leur fait jouer implicitement un rôle d’assurance de l’aptitude, de l’entreprise qui les respecte, à produire des produits conformes aux spécifications annoncées, alors que la certification de ce respect n’engage pas la responsabilité des organismes qui accordent les certificats.

On laisse croire également que le respect de ces normes est un des principaux facteurs de compétitivité, alors qu’elles ne peuvent que servir à mettre toutes les entreprises qui s’y conforment au même niveau.

Le mode d’audit qui est associé à la délivrance d’un certificat, qui est annoncé et réalisé rapidement et superficiellement, conduit à un « bachotage » qui repose principalement sur la fourniture d’une documentation qui plaît à l’auditeur.



L’entreprise doit pouvoir être guidée par des modèles ou des repères. Mais doit-on appeler ces guides des « normes » ?



Doit-on continuer à asservir les managers par une prolifération de normes ?



Est-ce qu’il ne faut pas revoir la manière de délivrer : des certificats, des labels, des marques de certifications collectives, etc… qui sont autant de signes destinés à donner confiance mais qui ne rassurent plus les consommateurs ?



Est-ce que le management de la qualité ne doit pas au contraire chercher à valoriser les atouts de l’entreprise pour offrir aux marchés des produits ou services plus attractifs que la concurrence, en mobilisant les compétences individuelles et collectives des salariés, par l’intérêt qu’ils éprouvent à participer aux projets permanents qui portent les progrès de l’entreprise ?



Est-ce que le management de la qualité ne doit pas chercher à créer une culture d’entreprise qui met naturellement la qualité au cœur des actions de production de l’entreprise, et qui par ses spécificités est un de ses principaux facteurs de compétitivité ?



Est-ce qu’il ne faut pas tout simplement revenir aux sources du management de la qualité ?



L’avenir de notre économie nationale passera inévitablement par une refonte de la manière dont il faut aider les entreprises à optimiser leur usage de la qualité.



Pierre Maillard