Toute entité
humaine qui réalise une activité, lui attribue trois catégories de
« qualité » :
·
La qualité réflexive qui est la valeur
attribuée par le producteur à sa propre satisfaction de son activité. ((travail bien fait, fait du premier coup, fait en se faisant plaisir)
·
La
qualité transitoire qui est la valeur attribuée à la satisfaction
des autres bénéficiaires de son activité ; (satisfaction des clients)
·
La qualité transitive qui est la valeur
attribuée par le producteur à sa satisfaction des contreparties que les autres bénéficiaires de
son activité lui fournissent et qui résulte de leur propre satisfaction de cette
activité (retour sur investissement de la qualité)
Le management de la
qualité au sein des entreprises ne prend pas assez en compte la qualité
réflexive des activités produites par les salariés.
Un être humain, ou
tout groupe humain, a du mal à s’impliquer dans la production d’une activité
quelconque sans attribuer personnellement une certaine valeur à la satisfaction
qu’il éprouve en produisant cette activité. (Qualité réflexive)
Il n’accepte
d’investir une part de son propre capital sociétal dans la production d’une
activité qui lui est demandée, que s’il perçoit une certaine qualité réflexive
de son activité, et une certaine qualité des contreparties fournies par les
parties intéressées de son activité. (Qualité transitive)
Le manager de
l’entreprise qui contractualise avec lui son activité doit veiller à ce que les
conditions dans lesquelles l’activité est produite, et les contreparties que
l’entreprise lui fournit, conduisent le salarié à percevoir un niveau suffisant
de ces qualités : réflexive, et transitive, pour qu’il accepte de produire
son activité en se conformant à la demande.
La qualité transitoire est dangereuse comme l’indique les travaux de George Akerlof car elle produit souvent une surqualité qui peut aller jusqu’à faire disparaître l’entreprise lorsqu’elle est en concurrence.
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